Il était une fois...

L’histoire du Domaine de Cala remonte au 14e siècle. On l’appelait alors Domaine de Pourraques, du nom provençal des petites narcisses blanches qui tapissaient les terres. Ce n’est que bien plus tard (après notamment avoir croisé la route d’un prince aviculteur et d’une comtesse polonaise) que le domaine devint une exploitation vinicole. À l’époque, le vignoble couvrait seulement 25 hectares et produisait un rosé vendu essentiellement en vrac.
En 2015, le chef cuisinier Joachim Splichal reprend la propriété et la renomme Domaine de Cala.
Depuis toujours, ce bon vivant est amoureux de la Provence. De sa cuisine aussi. Il délaisse la toque, et se retrousse les manches pour apporter au terroir le lustre et l’envergure d’un domaine du XXIe siècle. Tout en préservant son authenticité et son cachet. Aujourd’hui, plus de 40 hectares de vignes s’épanouissent sur les coteaux, au chant des cigales et des oiseaux. Et le vin blanc, rouge et rosé s’élèvent patiemment au chai, au rythme des vendanges.

Ouvert en 2015,
le Domaine de Cala conserve la patine de son histoire.
« Si le Domaine de Cala est encore jeune, son identité est là.
La qualité, aussi. »Flavian Maison
Chef de culture

Un domaine chargé d’histoires
Tout commence vers 1300… Les terres marécageuses entourant Brignoles sont confiées aux habitants pour y cultiver le blé et travailler la vigne. Le Domaine de Pourraques est né !
Joachim’s story


« En cuisine comme au vignoble, le mot d’ordre
est le même : la qualité. »Joachim Splichal
Propriétaire du Domaine de Cala et chef cuisinier
Diplômé d’une école hôtelière en Suisse, Joachim Splichal fait ses armes dans les plus prestigieux restaurants de la Côte d’Azur : La Bonne Auberge à Antibes, L’Oasis à La Napoule et Le Chantecler de l’hôtel Negresco à Nice aux côtés du chef Jacques Maximin. Déjà, le vin a son mot à dire. Et un mets digne de ce nom ne se conçoit pas sans une bonne bouteille au centre de la table. Créative et talentueuse, sa cuisine sera très vite couronnée de deux étoiles au Guide Michelin. À 26 ans, ce prodige de la gastronomie voit grand. Et loin… Il embarque pour l’american dream et ouvre en 1989 le célèbre Patina à Los Angeles, premier restaurant d’une longue lignée qui régalera le Tout-Hollywood, lui ouvrira les portes de la Maison-Blanche et lui vaudra une nouvelle étoile au Michelin. Ses créations culinaires font le tour du monde et les Awards s’enchaînent, couronnant sa carrière exemplaire. En 2015, Joachim Splichal fait une rencontre décisive : le Domaine de Pourraques.
Le chef est viscéralement attaché à la Provence où il cultive toujours son amitié pour de grands noms de la gastronomie française, comme Alain Ducasse et son mentor Jacques Maximin.
« La France est une partie de ma vie », se plait-il à résumer. Entouré d’une équipe de passionnés, épaulé de ses deux fils Stéphane et Nicolas, il restructure le vignoble et valorise sa production.
Le rosé gagne en qualité, tandis que le blanc et le rouge font une apparition remarquée sur le domaine. Une cave est créée et La Bastide est entièrement rénovée. Saluant sa renaissance, Pourraques change de nom et devient le Domaine de Cala.
Joachim Splichal est un amoureux inconditionnel des vins français.


L’éloge de la simplicité
« J’ai grandi dans un petit village d’Allemagne. Mes parents tenaient une auberge, et m’ont transmis le goût des bonnes choses et de l’hospitalité. Enfant, je m’amusais à présenter les vins ! L’idée d’un domaine vinicole est un rêve muri de longue date… Mais le choix de la Provence ne doit rien au hasard. Même si j’ai beaucoup travaillé au Canada, en Suède, en Hollande, en Suisse ou encore aux États-Unis où j’ai ouvert de nombreux restaurants, c’est au sud de la France que je dois mes deux premières étoiles au Michelin, au restaurant Le Chantecler de l’hôtel Negresco, aux côtés de mon ami Jacques Maximin ! Et puis, j’aime le climat, l’accent, la joie de vivre des Provençaux, les légumes gorgés de soleil… et le fameux rosé ! Quant au domaine, c’est un coup de cœur… Tout simplement. »
Les vins de Cala, fruit d’une passion pour la gastronomie.
Mon plat préféré : (question difficile…) les artichauts à la Barigoule, les raviolis à la daube et les farcis niçois.
Mon vin préféré : les rosés de Provence (servis avé l’acceng !)
Mon fruit préféré : la pêche de vigne (on en fait de savoureux mendiants)
Mon légume préféré : la très élégante fleur de courgette (plat emblématique de mon ami Jacques Maximin)
Ma création culinaire préférée : les sardines à la niçoise (pochées au rosé avec une sauce à l’huile d’olive)
Ma plus grande satisfaction : exploiter le domaine en famille, avec mes deux fils Stéphane et Nicolas.